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Temps de lecture : 5 min.

Comment CPA prépare l’après facturation électronique avec Phacet ?

Date de publication :
15/12/2025
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À propos du client

CPA est un cabinet d’expertise comptable et de conseil qui accompagne des entreprises de toutes tailles de la start-up aux grands comptes avec bon nombre d’entreprises de proximité : restauration, boulangerie, commerce de proximité, bâtiment… Des secteurs où les volumes de factures sont élevés, les marges se jouent à quelques points, et le temps manque pour aller au-delà de la simple production comptable.

Romain Joussellin, associé chez CPA, observe une transformation de fond du métier :

« La mission récurrente de base va être automatisée par la facturation électronique.
Je cherchais une nouvelle mission récurrente pour le cabinet. »

Cette nouvelle mission, il l’a trouvée du côté du contrôle de gestion, en s’appuyant sur Phacet.

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Le contexte : une mission historique sous pression

Avec la réforme de la facturation électronique, une grande partie de la relation traditionnelle entre l’expert-comptable et son client va passer par des échanges automatisés entre systèmes.

« La facturation électronique interroge directement notre place dans la chaîne de valeur.
Si la donnée comptable remonte toute seule, il faut que le cabinet apporte autre chose. »

Romain identifie rapidement où se trouve cette “autre chose” :

  • analyser produit par produit ce que le client commande réellement ;
  • suivre les prix fournisseurs dans le temps ;
  • rapprocher commandes, livraisons, factures ;
  • aider le dirigeant à gagner des points de marge, pas seulement à déclarer sa TVA.

Le problème, c’est l’échelle :

« Sur une facture de restauration, vous pouvez avoir 5 lignes comme 50. Recopier ça dans un tableau à la main, tous les jours, pour plusieurs clients, c’est inhumain. Et c’est forcément source d’erreurs. »

Sans un outil adapté, le contrôle de gestion reste artisanal : fichiers Excel fragiles, erreurs de saisie, analyses faites trop tard (ou jamais).

Pourquoi Phacet : l’IA que les comptables comprennent

Romain n’est pas parti d’une fascination pour l’IA en général, mais d’une question très concrète :

“Avec quoi je peux vraiment traiter ces masses de données, sans perdre mes équipes ?”

« Phacet, c’est comme un tableau Excel dopé à l’IA. On n’est pas dépaysés : on retrouve le format qu’on connaît et manipule tous les jours. »

Concrètement, côté CPA :

  • les factures d’achat sont déjà centralisées dans Pennylane ;
  • Phacet vient récupérer cette donnée brute ;
  • l’agent IA extrait automatiquement les champs utiles : fournisseur, produit, quantités, prix, etc. ;
  • le tout arrive dans une vue tabulaire que les équipes savent lire et exploiter.

La prise en main a été volontairement légère :

« J’ai dû passer une heure en présentation, deux heures à bricoler seul, puis une dernière heure pour affiner quelques raccourcis. À partir de là, j’avais un cas d’usage qui tenait la route. »

Une fois le premier “Phacet” paramétré pour un client, la logique devient réplicable :

« On investit du temps sur le premier cas. Ensuite, on le duplique assez facilement pour d’autres clients. »

Une nouvelle offre : du tableau Excel bricolé au copilote dopé à l’IA

L’objectif de CPA n’est pas seulement de gagner du temps en interne : l’enjeu, c’est de créer une nouvelle offre de service pour ses clients. Sur des verticales comme la restauration, la boulangerie, le commerce de proximité ou le bâtiment, le schéma est souvent le même :

  • beaucoup de lignes d’achats,
  • peu de structuration digitale des processus,
  • des tentatives isolées d’analyse sur Excel,
  • et un dirigeant qui “sent” qu’il perd de la marge, sans savoir où.
« Quand on montre l’outil à un client, il nous montre souvent son propre Excel bricolé. Il a passé des heures à tout rentrer à la main. Le tableau est long, probablement faux, et difficile à maintenir. »

L’effet démonstration est immédiat :

« Quand il voit qu’en quelques secondes, on peut éclater une facture en douze lignes exploitables, avec peu de contraintes techniques, il comprend tout de suite l’intérêt.

Surtout quand ça vient de son expert-comptable, pas d’un consultant extérieur. »

CPA peut alors proposer une chaîne complète, de bout en bout :

  • récupération des factures,
  • extraction automatisée détaillée,
  • contrôle des prix et des mercuriales,
  • analyse des écarts,
  • recommandations très concrètes pour gagner des points de marge.
« On ne lui parle plus seulement de TVA ou d’impôt sur les sociétés.
On peut lui dire : cette année, grâce au contrôle des achats, vous avez gagné 2 à 4 points de marge. »

Deux types de clients, deux manières d’utiliser Phacet

Romain distingue deux grandes familles de clients, avec deux approches complémentaires.

1. Les structures équipées, avec fonctions support internes

Pour ces clients “plus gros” :

  • CPA agit comme sponsor de projets d’automatisation ;
  • les équipes internes sont impliquées dans l’adoption ;
  • Phacet est présenté comme un outil métier pour leurs propres équipes finance / achats / contrôle de gestion.
« Pour ces clients-là, Phacet devient une brique de leur projet d’automatisation global.
On leur fait découvrir l’outil, on embarque leurs équipes, et on accompagne la mise en place. »

2. Les PME et commerces de proximité

Pour les plus petites structures (restauration indépendante, boulangeries, artisans, BTP…) :

  • le client n’a pas la bande passante ni les profils pour paramétrer lui-même des outils d’IA ;
  • CPA utilise Phacet en coulisse, pour gagner du temps et enrichir ses missions ;
  • la valeur se matérialise sous forme de nouvelles prestations de contrôle de gestion, à un prix accessible (quelques journées par mois).
« Grâce à des outils comme Phacet, on va plus vite.
On peut donc proposer de nouvelles missions à un prix adapté au marché, sans tomber dans le low cost.
Tout le monde est gagnant. »

Ce que Phacet change pour CPA

La réforme de la facturation électronique aurait pu être perçue uniquement comme une menace.

CPA y voit, au contraire, un point d’appui.

« Là où certains voient une contrainte réglementaire de plus, nous, on y voit une opportunité de transformer le modèle.
À condition de jouer le jeu de l’IA et d’outils prêts à l’emploi comme Phacet. »

Concrètement, Phacet permet à CPA :

  • de remettre le nez dans les process réels des clients (achats, livraisons, stocks, contrôle des bons, lutte contre la fraude) ;
  • de proposer des missions d’audit opérationnel au démarrage, là où l’onboarding était autrefois minimal ;
  • de parler au dirigeant dans le langage de son business, pas seulement dans celui de la fiscalité.
« On se remet à poser des questions très simples :
comment vous commandez, comment vous livrez, comment vous contrôlez ?
Et derrière, on est capable de mettre en place des outils qui se traduisent en points de marge. »

Le cabinet se positionne ainsi comme :

  • plus moderne,
  • plus data-driven,
  • plus différenciant face aux cabinets qui restent cantonnés à la production comptable.

Une méthode pour les autres cabinets : mode projet, cas d’usage, outils prêts à l’emploi

Interrogé sur les conseils qu’il donnerait à d’autres experts-comptables, Romain insiste sur trois points :

  1. Raisonner en mode projet
    • Identifier d’abord les tâches chronophages, sans vraie valeur ajoutée.
    • Ne pas attendre d’être “totalement digitalisé” pour s’y mettre.
  2. Commencer par un cas d’usage clair
    • Par exemple : contrôle des achats dans la restauration, ou analyse des factures fournisseurs dans le BTP.
    • Tester, itérer, puis dupliquer ce qui fonctionne.
  3. Choisir des outils simples à prendre en main
« On a de moins en moins de temps pour former les équipes.
Il faut des outils plug and play, faciles à utiliser, avec lesquels les résultats sont visibles très vite. »

Pour lui, c’est précisément là que Phacet fait la différence :

  • un environnement familier pour les comptables (tableau, colonnes, filtres) ;
  • un agent IA déjà éduqué aux cas d’usage finance / admin ;
  • la possibilité, demain, de créer un rôle interne de “développeur de Phacets” qui prépare des modèles réutilisables pour tout le cabinet.

Ce que CPA retient de Phacet

Trois éléments ressortent nettement de l’expérience de CPA :

1. Un outil qui parle le langage des comptables

« C’est un tableau Excel dopé à l’IA. On sait tout de suite par quel bout le prendre. »

2. Une nouvelle ligne de valeur pour le cabinet

« Ça nous permet de passer d’une mission subie (la conformité) à une mission choisie : le contrôle de gestion, l’amélioration de la marge, l’accompagnement opérationnel. »

3. Une réponse concrète à la facturation électronique

« On ne pourra pas lutter contre l’automatisation de la compta de base. Avec des outils comme Phacet, on peut au contraire en faire un levier pour réinventer notre métier. »

En d’autres termes, Phacet n’est pas seulement un outil de productivité pour CPA.

C’est un support pour redéfinir ce qu’un cabinet d’expertise comptable peut apporter à ses clients, dans un monde où les factures circulent d’ordinateur à ordinateur — mais où la marge et les décisions restent profondément humaines.

« Depuis que nous travaillons avec Phacet, je gagne un temps précieux sur l’analyse des achats. Je ne me perds plus dans les tableaux Excel ou les PDF, je gagne jusqu’à deux jours par mois, et je repère des erreurs que je n’aurais jamais vues seule. »